Le chant de nos filles de Deb Spera. Pocket, 2021. 7,95 €.
Fonds du CDI.
1924, Caroline du Sud. Alors que la région a vu ses plantations et son économie dévastées, Gertrude, mère de quatre enfants, doit prendre une décision terrible. Elle est prête à tout pour sauver ses filles de la famine et échapper à son mari violent. Retta, elle, navigue dans un monde difficile en tant qu’esclave affranchie employée par les Coles, autrefois propriétaires de sa famille. Enfin, Annie Coles, la matriarche, doit faire face à la sinistre vérité qui a déchiré les siens. Ces trois femmes n’ont apparemment rien en commun. Mais le destin va pourtant les unir, lorsque chacune décidera de faire face, à sa manière, pour que prennent fin les injustices…
J’ai l’art de choisir mes lectures… Pour les vacances comment se vider la tête avec une histoire chorale où le glauque se dessine peu à peu et où le secrets enfouis se font bientôt entendre. Du léger donc… Une histoire de femmes. Elles sont 3, à se débattre avec leurs problèmes, la violence de l’époque, les inégalités dues à leur sexe, leur couleur de peau ou leur statut et finalement à devoir interagir entre elles et se soutenir pour avancer et surtout préserver du monde dans lequel elles vivent les filles de l’une d’elle. La description qui est faite de l’époque et de la région ne font pas vraiment rêver, on est loin du rêve américain et du clinquant des années folles. C’est plutôt saleté, désespoir et misère à chaque page. Mais une très belle plume.