Archives de Tag: théâtre

Le porteur d’histoire, MICHALIK Alexis

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Le Porteur d’histoire d’Alexis Michalik. Magnard, 2019. 5,40 €.

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Le site et la page Wikipédia de l’auteur.

Fonds du CDI.

Par une nuit pluvieuse, au fin fond des Ardennes, Martin Martin doit enterrer son père. Il est alors loin d’imaginer que la découverte d’un carnet manuscrit va l’entraîner dans une quête vertigineuse à travers l’Histoire et les continents. Quinze ans plus tard, au coeur du désert algérien, une mère et sa fille disparaissent mystérieusement. Elles ont été entraînées par le récit d’un inconnu, à la recherche d’un amas de livres frappés d’un étrange calice, et d’un trésor colossal, accumulé à travers les âges par une légendaire société secrète.

J’ai vu l’adaptation en film d’Edmond, autre pièce à succès de Michalik et j’avais adoré, donc en faisant l’inventaire en fin d’année j’ai emprunté celle-ci. Je serais curieuse d’en voir une adaptation sur scène car à lire c’est riche de personnages, d’idées, de récits qui s’imbriquent les uns aux autres et de pistes à suivre pour que tout se mette en place dans le final. Un plaisir. Sur scène, ça doit être envoutant de se laisser emporter par les histoires.

La Guerre de Troie n’aura pas lieu, GIRAUDOUX Jean

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La Guerre de Troie n’aura pas lieu de Jean Giraudoux. Librio, 2015. 2 €.

Sur le site de l’éditeur.

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« La guerre de Troie n’aura pas lieu », dit Andromaque quand le rideau s’ouvre sur la terrasse du palais de Priam. Pâris n’aime plus Hélène et Hélène a perdu le goût de Pâris, mais Troie ne rendra pas la captive. Pour tous les hommes de la ville « il n’y a plus que le pas d’Hélène, la coudée d’Hélène, la portée du regard ou de la voix d’Hélène », et les augures eux-mêmes refusent de la laisser partir. Hector, pour Troie, et Ulysse, pour la Grèce, tentent à tout prix de sauver la paix. Mais la guerre est l’affaire de la Fatalité et non de la volonté des hommes. La guerre de Troie aura lieu.

Il y a beaucoup de classiques que je n’ai pas encore lus alors j’essaye régulièrement et cette année c’est en faisant l’inventaire dans le rayon théâtre que j’ai pris quelques titres dont celui-ci. Je n’ai pas eu l’occasion de l’étudier pendant mes études et je ne lis pas beaucoup de théâtre en temps normal. Il s’agit d’une pièce en deux actes qui pose la question de la guerre et de la paix, des actions visant à défendre celles-ci même quand tout, y compris le destin, semble pencher en direction de la première. Je connais l’histoire de la guerre de Troie donc je n’étais pas perdu dans les personnages mais j’ai parfois eu du mal à entrer dedans vu que du coup je connais l’issue. Je serais curieuse d’en voir une représentation.

Mon frère, PENNAC Daniel

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Mon frère de Daniel Pennac. Folio, 2020. 6,90 €.

Sur le site de l’éditeur.

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Fonds du CDI. Sélection du Prix Folio des lycéens 2021-2022

Peu de temps après la mort de son frère Bernard, Daniel Pennac entreprend la lecture publique d’une célèbre nouvelle de Melville, Bartleby le Scribe. Or, Bernard et lui partageaient la même passion pour le personnage de Bartleby. En faisant alterner ici des extraits de la nouvelle tel qu’il l’adapta pour le théâtre et les anecdotes sur Bernard, souvenirs tendres, drôles ou cinglants, répliques pleines d’humour et de lucidité, Daniel Pennac dresse le portrait de ce frère disparu, vrai complice, irremplaçable compagnon de sa vie. Et il révèle une étrange proximité entre les deux personnages. Comme Bartleby, Bernard pratiquait un retrait de plus en plus délibéré de la vie sociale. À ce témoignage de tendresse fraternelle, Pennac mêle des réflexions passionnées sur le théâtre, le jeu et les masques sociaux. Le tout forme un livre d’amour profond, lucide et bouleversant.

Deuxième roman du prix lu cette année, très court, d’une forme originale. Il alterne en effet des extraits de la nouvelle de Melville que je ne connaissais pas, et des réflexions de Daniel Pennac sur son frère. Du coup j’ai trouvé l’ensemble un peu décousu sans réellement toujours saisir les liens entre le personnage et ce frère apparemment un peu « original » et fantasque, détaché de la réalité, comme l’est le personnage de Melville. Une lecture rapide mais pas vraiment prenante, dont je pense hélas que je ne me souviendrais pas spécialement.

Cyrano de Bergerac, ROSTAND Edmond

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Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand. Hatier, 2012. 3,95 €.

Sur le site de l’éditeur.

Fonds du CDI.

Poète au physique disgracieux, Cyrano aime en silence « la plus belle qui soit ». Mais si Roxane n’a d’yeux que pour le séduisant Christian, celui-ci n’a pas la verve de Cyrano qui décide d’aider le jeune homme à séduire la belle.

Une pièce de théâtre très célèbre, que je n’avais encore jamais lue (ni vue). Oubli enfin réparé, même si je connaissais l’histoire et certains passages (mais pas la fin, du coup très surprise). J’aime décidément beaucoup moins lit du théâtre que des romans, je préfère le découvrir sur scène mais j’ai beaucoup aimé le texte bien évidemment, très riche avec des répliques très drôles et une histoire émouvante.