Nous les menteurs, LOCKHART Emily

Nous les menteurs d’Emily Lockhart. Gallimard jeunesse, 2015. 14,50 €.

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Une famille belle et distinguée, les Sinclair. L’été. Une île privée. Quatre adolescents à l’amitié indéfectible, les Menteurs : Cadence et ses cousins Mirren et Johnny, et Gat jeune Indien ami de la famille. Le grand amour. Un accident. Un secret. Deux ans auparavant, Cadence a été retrouvée inconsciente sur la plage suite à un accident. Toujours amnésique, elle tente de rassembler ses souvenirs alors que toute la famille semble lui mentir. La mémoire revient peu à peu à la jeune fille, et la tragédie se dessine.

Un roman que j’avais repéré à sa sortie mais que pour diverses raisons j’ai mis très longtemps à acheter pour le CDI, malgré de bonnes critiques. Il se lit rapidement car l’écriture est fluide mais aussi parce qu’on est pris dans l’histoire tout en ayant du mal à deviner l’ampleur de cette tragédie annoncée dés le début. Les chapitres alternent entre l’été actuel et les précédents, permettant à Cadence de se souvenir. Sa mère, ses tantes, son grand-père et ses cousins et cousines, tous sont beaux, intelligents, riches, mais peu à peu on voit la famille se déchirer, sombrer dans la folie presque alors que Cadence assemble le puzzle, aidé des « Menteurs ».

Une très chouette lecture, que je vais avoir maintenant plus de facilité à recommander aux élèves.

Minute, papillon ! VALOGNES Aurélie

Minute, papillon ! d’Aurélie Valognes. Le livre de poche, 2018. 7,70 €.

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Acheté pour le CDI cette année.

Rose, 36 ans, mère célibataire, est une femme dévouée qui a toujours fait passer les besoins des autres avant les siens. Après avoir perdu son père et son emploi, la jeune femme apprend que Baptiste, son fils unique de 18 ans, quitte la maison. Son monde s’effondre. Cette ex-nounou d’enfer est alors contrainte d’accepter de travailler comme dame de compagnie pour une vieille dame riche et toquée, Colette, et son insupportable fille, la despotique Véronique. Et si, contre toute attente, cette rencontre atypique allait changer sa vie ?

Troisième roman d’Aurélie Valognes, et toujours une lecture légère, facile et rapide, un vrai plaisir de début d’été. J’ai peut-être un peu moins apprécié qu’En voiture Simone ! et surtout Mémé dans les orties, mais ça reste très divertissant. Les personnages de Rose et Colette sont très différents et c’est ce qui finit par les rendre complémentaires, rendant la vieille dame un peu plus agréable pour le lecteur qu’au premier regard. Peut-être un peu trop de facilités dans l’intrigue… On a l’impression d’un quartier de carte postale et d’une vie limite trop romanesque. Mais c’est léger, drôle et ça se finit bien alors après tout, que demander de plus ?

The revolution of Ivy, ENGEL Amy

The Revolution of Ivy d’Amy Engel. Pocket jeunesse, 2017. 6,95 €.

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Ivy a été chassée de Westfall. Au-delà de la barrière, alors que l’hiver approche, elle doit apprendre à survivre : trouver des vivres, un abri et éventuellement des alliés. Elle doit choisir : oublier sa vie d’avant, y compris sa famille qui l’a trahie et Bishop qu’elle a blessé, ou mener la révolution. Elle n’est plus une Westfall ou une Lattimer, seulement Ivy.

Deuxième et dernier tome enfin lu, presque 1 an jour pour jour après le premier par manque de temps et car régulièrement emprunté par les élèves. On retrouve Ivy, dans un environnement beaucoup moins hospitalier mais aussi débarrassée de l’influence néfaste de son père et sa soeur. Certains passages, surtout au début, sont assez répétitifs (lamentations, retour sur le passé…) mais dès qu’elle s’éloigne de la barrière et tombe sur d’autres personnes, l’histoire prend une nouvelle dimension. Les principaux nouveaux personnages, Caleb et Ash sont très intéressants et complémentaires. On n’évite pas de nouveaux certains passages gnangnan comme dans le premier tome et le déroulement est quelque peu attendu mais sympathique.

Critique du Book of Ivy, le premier tome.