Archives de Tag: vengeance

Tous les bruits du monde, BAFFERT Sigrid

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Tous les bruits du monde de Sigrid Baffert. Milan, 2018. 15,90 €.

Sur le site de l’autrice.

Fonds du CDI.

Calabre, 1905.  » Tu le tues ou je te tue, avait dit le vieux Fernando Mancini à sa fille… » C’est ainsi que débutent les aventures de Graziella, une jeune fille de 16 ans « déshonorée » par Anthelmo, le garçon qu’elle aimait. De l’Italie à la France, un grand roman d’aventure.

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en commençant ce roman car le résumé est très succinct et surtout, après lecture, ne révèle que très peu de choses des aventures qui attendent Graziella, ce qui n’est pas plus mal. Dès le premier chapitre, la vengeance évoquée dans le résumé est faite et il reste au lecteur à se plonger dans l'(aventure avec l’héroïne et son plus jeune frère Baldassare. Aventures qui vous nous faire traverser la prison, un tremblement de terre, une traversée mouvementée, découvrir la France du début du siècle et trembler pour nos héros poursuivis par un esprit vengeur. Les thèmes abordés sont finalement plus riches que je ne m’y attendais et j’ai bien aimé la lecture, même si certains rebondissements sont assez prévisibles.

Long way down, REYNOLDS Jason, NOVGORODOFF Danica

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Long way down de Jason Reynolds et Danica Novgorodoff. Milan, 2023. 16,90 €.

Sur le site de l’éditeur.

Sur le site de l’auteur et de l’illustratrice.

Acheté pour le CDI.

Dans le quartier de Will, les règlements de compte entre gangs sont monnaie courante. Le sang rougit souvent l’asphalte. Enfants ou adultes, ça n’a pas de grande importance pour ceux qui tuent. Sauf que cette fois, c’est Shawn qui est mort. Shawn, le seul et unique frère de Will. Et quand quelqu’un meurt dans le quartier de Will, il existe trois règles essentielles. Ne pas pleurer. Ne pas balancer. Se venger. Dans l’ascenseur, en route pour tuer le présumé meurtrier de son frère, Will fait face à d’étranges fantômes. S’il existe un moyen pour faire cesser le cycle incessant des vengeances, Will est peut-être le seul à pouvoir tout changer.

Adaptation en BD du roman du même nom et du même auteur, Long Way down est vraiment un titre poignant et je trouve l’adaptation réussie. Les illustrations, comme faites à l’aquarelle, sont très douces et comme pour le roman, on se laisse happer par l’histoire et les différents personnages que Will retrouve dans son esprit et ses pensées, jusqu’à être apaisé lui aussi. Je vais maintenant pouvoir les présenter ensemble aux élèves.

Comme un homme, HINCKEL Florence

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Comme un homme de Florence Hinckel. Nathan, 2020. Collection Court toujours. 8 €.

Sur le site de l’éditeur.

Sur le site de l’auteure.

Fonds du CDI.

« Il était parti dès qu’il avait su, mû par un instinct animal. Juste se protéger du froid, juste saisir la carabine de chasse au passage, et juste une pensée en tête : Je vais le tuer. »
Ethan rencontre par accident son grand-père dont il ignorait l’existence et découvre un terrible secret de famille…

Je vais bientôt avoir lu tous les titres de la collection Court toujours que j’ai au CDI (il doit m’en rester un ou deux) et j’aurais été déçue par très peu. Celui-ci est peut-être un petit peu en dessous des précédent car le format imposé par la collection (longueur très limitée) limite les développements de l’histoire. Cependant, ici en très peu de pages, Florence Hinckel nous fait complètement entrer dans le cercle familial d’Ethan et sa mère, le lien fort qui existe entre eux et les secrets aussi. A l’aide de flashbacks et de traumatismes esquissés, sous-entendus (j’ai beaucoup aimé le passage de la révélation) on comprend l’enjeu. Ce qui m’a le plus déplu est la partie dans la caverne, un peu surréaliste je trouve.

13 minutes, PINBOROUGH Sarah

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13 minutes de Sarah Pinborough. Castelmore, 2018.

Sur le site de l’éditeur.

La page Wikipédia de l’auteure.

Fonds du CDI

« Je suis morte pendant treize minutes. Et maintenant je veux savoir pourquoi. »

Natasha, seize ans et reine du lycée de Brackston, ne se souvient pas comment elle a fini dans les eaux glacées de la rivière. La seule chose qu’elle sait : ce n’était pas un accident. D’après le proverbe, il faut être proche de ses amis et encore plus de ses ennemis. Sauf que, au lycée, il est parfois difficile de les différencier. Ses amies l’aiment, Natasha en est sûre. Mais ça ne veut pas dire qu’elles n’ont pas essayé de la tuer…

Un roman acheté pour le CDI il y a quelques temps mais que je n’avais pas encore eu le temps de lire. Après que ma nièce l’ai dévoré en 2 jours cet été cela m’a intrigué et je me suis plongé à mon tour dedans. Moins rapidement, travail oblige mais en voulant à tout prix le finir minuit passé… On retrouve pas mal de poncifs de la littérature young adult (le groupes de lycéennes adulées, la drogue, le spectacle de théâtre, les coups bas et les premières expériences sexuelles…) mais les personnages ont des côté sombres qui dénotent et qui apportent une certaine originalité. Et l’histoire est prenante car si on découvre certains éléments en même temps que l’héroïne, on commence à en supposer également d’autres, beaucoup plus sombres et imprévisibles. Jusqu’à la fin, plutôt surprenante.

Ember Queen, SEBASTIAN Laura

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Ember Queen de Laura Sebastian. Albin Michel, 2020. 19,90 €.

Sur le site de l’éditeur.

Acheté pour le CDI.

Chronique tome 1 et tome 2.

Prisonnière de l’usurpateur de son trône pendant des années, Theodosia a repris sa liberté, ne renonçant à aucune concession, aucun sacrifice. Pendant des années, on lui a imposé une couronne de cendres, mais c’est bien le feu qui coule dans ses veines, le feu de sa mère, le feu d’Astrée. Aujourd’hui libre, à la tête d’une armée de hors-la-loi, Theodosia n’a qu’une idée en tête : libérer son peuple et reprendre la place qui lui revient de droit. Pour cela, elle devra affronter la nouvelle Kaiserin, et son pouvoir mystérieux. La nouvelle Kaiserin, celle qui a un jour été sa propre sœur…

J’attendais la conclusion de la trilogie car la fin du tome 2, un tome de transition, nous laissait sur notre faim. J’ai bien aimé la fin malgré quelques moments prévisibles et « convenus » et on continue de se laisser emporter dans cet univers magique malgré quelques petites répétitions au niveau de l’intrigue. Le personnage de Theo grandit et mûrit, gagne en sagesse et en réflexion et n’est plus une petite adolescente un poil irritante. Les personnages secondaires restent cependant mes préférés, notamment Art et Heron sans surprise.

Lady Smoke, SEBASTIAN Laura

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Lady Smoke de Laura Sebastian. Albin Michel, 2020. 19,50 €.

Sur le site de l’éditeur.

Fonds du CDI.

Le Kaiser a tué la mère de Theodosia quand celle-ci n’était encore qu’une enfant. Après dix ans de torture et de privations, Theodosia s’est relevée, décidée à reprendre sa place de reine. Alors qu’elle vient de fuir la cour du Kaiser, emmenant en otage le prince héritier, la jeune reine du feu fait face à son destin de femme de pouvoir : évitant les pièges de ses ennemis, elle va devoir fédérer autour d’elle un royaume moribond et éclaté. Pour renverser définitivement le Kaiser, Theodosia devra faire appel à sa meilleure arme : son intelligence.

Après une lecture rapide du tome 1, je me suis plongée dans celui-ci avec autant de plaisir même s’il garde les mêmes défaut que le précédent. Cependant les rebondissements et retournements de situation sont intéressants et j’ai découvert avec plaisir qu’il existait un troisième volume que je vais devoir attendre pour lire car il n’est pas commandé.

Ash Princess, SEBASTIAN Laura

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Ash Princess, SEBASTIAN Laura

Ash Princess de Laura Sebastian. Albin Michel, 2018. 19 €.

Sur le site de l’éditeur.

Fonds du CDI.

Theodosia avait six ans quand son pays a été attaqué, et quand sa mère, la reine du Feu, a été assassinée sous ses yeux. Dix ans ont passé. Dix ans à vivre sous le joug du Kaiser, ses tortures incessantes, son régime de terreur. Dix ans qu’elle n’a pas prononcé son véritable nom. Theodosia s’appelle maintenant Thora, princesse de Cendres. Le jour où le Kaiser la force à exécuter son dernier allié, celui qu’elle voit comme son unique chance de survie, Theodosia ne peut plus ignorer sa rage vengeresse. Elle se lance dans une intrigue où la séduction cache des crimes de sang, où les amitiés ne servent plus qu’à une chose : regagner son pouvoir. Incapable de déterminer à qui elle peut vraiment se fier, Theodosia va apprendre jusqu’où elle est prête à aller pour venger sa mère, regagner son peuple et reprendre son titre de reine.

Une fois de plus voilà un roman (et sa suite) acheté grâce à sa superbe couverture. Aussi pour son résumé mais initialement vraiment à cause de la première. J’ai mis très longtemps à le lire, si bien que le deuxième tome est sorti et a rejoint le fonds et que le troisième tome vient de sortir et attend d’être acheté. L’histoire est plutôt « basique » mais plaisante. Les personnages sont plus profonds qu’il n’y paraît au premier abord, chacun avec leurs failles, leurs passés et les épreuves associées et leurs forces. On n’évite pas l’écueil de quelques comportements ou discussions un peu trop typiquement « adolescentes » dans un contact de conflit dans un monde magique imaginaire mais ça passe plutôt bien. Après un twist final je me suis plongé immédiatement dans le deuxième tome, pas encore terminé, preuve que l’histoire sait comment nous accrocher.

Long way down, REYNOLDS Jason

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Long way down de Jason Reynolds. Milan, 2019. 15,90 €.

Sur le site de l’éditeur.

Le site de l’auteur.

Acheté pour le CDI.

Quand quelqu’un est tué dans le quartier de Will, il faut respecter les trois Lois :
1) Ne pas pleurer.
2) Ne pas balancer.
3) Se venger.
Et Shawn, le frère de Will, vient d’être assassiné. Alors qu’il décide de respecter les lois, dans l’ascenseur qui met 60 secondes à descendre les 7 étages qui le sépare de la vengeance, Will échange avec des fantômes bavards.

Acheté en fin d’année scolaire dernière je n’avais pas encore pris le temps de lire ce roman. Il s’agit du troisième roman en vers que je lis après Songe à la douceur de Clémentine Beauvais et Inséparables de Sarah Crossan, et c’est toujours une lecture agréable. Ici, la forme et le fond rende l’histoire très percutante. C’est une lecture coup de poing, à lire d’une traite, d’un souffle. Une partie par étage, une rencontre par partie dans une atmosphère claustrophobe (ascenseur) et enfumée. La fin ouvre la réflexion et donne envie d’échanger avec d’autres lecteurs car plusieurs interprétations sont possibles. Une très belle découverte. Le prochain roman en vers est déjà acheté pour le CDI : Signé poète X d’Elizabeth Acevedo, lui-aussi traduit apr Clémentine Beauvais.

Manhole, TSUTSUI Tetsuya

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Manhole de Tetsuya Tsutsui. Ki-oon, 2006. 3 tomes.

Sur le site de l’éditeur.

Page Wikipédia de l’auteur.

Emprunté à la Bibliothèque de la Cité de la BD d’Angoulême.

Un homme nu déambule hagard dans une allée marchande de la ville de Sasahara. Soudain, il s’écroule, terrassé par un virus aussi mystérieux que meurtrier : la filariose. C’est peut-être le début d’une contamination de grande envergure qui risque de décimer la population nippone. Mais derrière ce que tout le monde prend pour une épidémie naturelle se cache en réalité une terrible et impitoyable machination…

Ayant déjà lu les mangas les plus récents de Tetsuya Tsutsui (Prophecy, The copycat, Poison City et ayant acheté pour le CDI mais pas encore lu Noise), j’étais curieuse de découvrir ses premières histoires. Hormis l’avantage non négligeable pour le budget du CDI que ses séries soient toujours très courtes, elles plaisent beaucoup par leur côté réel en même temps que fantastique et horrifique. Cela est valable pour Manhole dont certains dessins m’ont bien dégoutée et dont l’histoire me fera encore plus appréhender l’été et les moustiques. Cette machination repose sur des bases scientifiques et réalistes, tout en nous plongeant dans un univers de film d’horreur (égouts, dépravation…) mêlé à une enquête policière.

Je vais sûrement finir par l’acheter pour le lycée, ainsi que Reset.