Bad girls de Jennifer Mathieu. Milan, 2023. 15,90 €.
Acheté pour le CDI.
Evie et ses amies sont des « bad girls » et fières de l’être ! Trop bruyantes, trop maquillées… infréquentables ! Leurs ennemis ? Les filles et fils de la haute, qu’elles évitent à tout prix. Jusqu’au jour où Evie croise la route de Diane. Diane, qui est l’incarnation même de la jeune fille de bonne famille. Diane, qui tue un homme pour sauver Evie.
J’avais déjà lu Moxie, aussi dans le fonds du CDI de l’autrice, que j’avais bien aimé. J’ai acheté celui-ci par le résumé qui m’a semblé changer de l’ordinaire, déjà pour l’époque dans laquelle l’histoire se situe, que l’on ne connaît que par les films bien souvent ou pour des œuvres autour de la ségrégation. Ici il est vaguement question de celle-ci, en arrière-plan mais j’ai bien aimé que les inégalités abordées soient principalement celles entre riches et pauvres, et que la stigmatisation qui découle de celle-ci touche aussi bien les jeunes d’un côté que de l’autre. Le personnage de Diane est bien entendu très touchant (j’avais deviné son secret mais cela reste très émouvant) et j’ai bien aimé qu’Evie se cherche. Attirée par ces « bad girls » légèrement plus âgées qui l’ont prises sous leurs ailes mais en même temps prête à faire confiance à Diane avant même de tout savoir d’elle. On sent qu’au fond d’elle, elle n’a pas basculé complètement du « mauvais » côté, si on peut dire vu qu’ici le mauvais côté signifie surtout la liberté des filles. Je me doutais que la fin ne pourrait être complètement positive et joyeuse pour tout le monde, tout en me demandant comment ça allait se finir. Mais pas déçue même si un peu triste. Maintenant je dois chercher comment en faire la promo auprès des élèves.