Le Journal de ma disparition de Camilla Grebe. Le livre de poche, 2018. 8,40 €.
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Fonds du CDI.
Il y a huit ans, Malin, alors adolescente, a découvert une fillette enterrée dans la forêt de Ormberg, une ville suédoise isolée. On n’a jamais pu identifier la petite victime. Devenue une jeune flic ambitieuse, Malin est affectée auprès de Hanne, la célèbre profileuse, et de l’inspecteur Peter Lindgren qui reprennent l’affaire. Mais Peter disparaît du jour au lendemain, et Hanne est retrouvée blessée et hagarde dans la forêt. L’unique témoin est un adolescent qui erre dans les bois. Sans le dire à personne, celui-ci récupère le journal que Hanne a laissé tomber et se met à le lire, fasciné… Désormais seule dans son enquête, Malin est appelée sur les lieux du tout premier crime : une nouvelle victime a été découverte. Et si tous ces faits étaient tragiquement liés ?
Un polar dépaysant, des personnages ambigus, des suspects multiples et une ambiance xénophobe et renfermée sur soi pesante. L’alternance des chapitres entre Hanne et Jack est parfois un peu pesante car parfois on aimerait sauter au prochain chapitre pour suivre l’avancement de l’une ou l’autre enquête. Les meurtres en eux-mêmes (ou les mobiles et le dénouement) ne sont pas forcément « originaux », mais l’ambiance générale est intéressante.