Eclats dormants d’Alix E. Harrow. Hachette, 2023. 22 €. Collection Le rayon imaginaire.
Prêté par une élève.
Zinnia, 21 ans aujourd’hui, a une maladie du sang incurable. Pour le dernier anniversaire de sa vie, elle va faire mentir les prédictions de la médecine, traverser le temps et montrer que rien n’est jamais écrit. Ce soir, sa vie bascule et croise le destin des « Belles endormies ». Et si les contes nous apprenaient tout de travers ? Et si les maléfices étaient en réalité des protections ?
J’avais repéré ce livre dès sa sortie en librairie à cause de sa très belle présentation (la couverture, rigide, est très belle ainsi que la mise en page intérieure) et parce que son précédent roman, Le Temps des sorcières, est déjà dans ma liste d’achat. Mais comme je limite mes achats de livres vu que ma pile à lire ne cesse d’augmenter au lieu de diminuer, en discutant avec des élèves de la possible acquisition de celui-ci pour le CDI, une élève m’a appris l’avoir chez elle et me l’a donc prêté pour que je le dévore en deux fois. J’ai beaucoup aimé l’écriture et les personnages. On entre dans le vif du sujet très rapidement et le roman n’étant pas très long, l’intrigue a le mérite de ne pas traîner en longueur, on va au principal tout en développant suffisamment personnages et rebondissements. Certains de ces derniers sont un peu « faciles » pour faire avancer l’histoire mais comme on est dans une réécriture de conte, ça n’est pas gênant. Cette lecture m’a permis d’être sûre de ne pas l’acheter pour le CDI car je ne pense pas qu’il sortirait, par contre j’ai toujours envie de lire Le temps des sorcières et le prochain tome des Contes fracturés qui sort en octobre, réécriture de Blanche-Neige.