Les Filles de Roanoke d’Amy Engel. Editions Autrement, 2017. 22€.
Acheté pour le CDI cette année.
Dans cette petite ville du Kansas, tout le monde envie les filles Roanoke. Elles sont belles, jeunes et riches. Elles vivent avec leurs grands-parents dans le domaine familial, au milieu des champs de blé. Leur vie semble douce. Mais il y a quelque chose de pourri au royaume des Roanoke. Camilla, Penelope, Eleanor, toutes les filles de la lignée ont connu des fins tragiques. Quand sa cousine Allegra disparaît à son tour, Lane se lance à sa recherche, quitte à déterrer les plus noirs des secrets de famille.
Après The book of Ivy et The revolution of Ivy de l’auteure, voilà un livre très différent. Le lecteur est projeté aux Etats-Unis entre aujourd’hui et il y a une dizaine d’années dans le Kansas assez reculé pour découvrir une famille particulière. Les chapitres alternent entre aujourd’hui, avant et régulièrement une double page maximum raconte le destin d’une des filles Roanoke. Le roman commence lorsque Lane revient dans cette maison où elle a vécu 2 mois à l’âge de 16 ans après le suicide de sa mère pour enquêter sur la disparition de sa cousine Allegra qui elle y a toujours vécu. On sent très vite que quelque chose cloche dans cette maison, dans cette famille, que le poids du silence cache un lourd secret. Plus on avance dans l’intrigue plus l’histoire devient glauque et sordide. L’ambiance est assez pesante, les personnages ont vite tous l’air suspects voir très dérangés. Un roman pesant mais dont on a hâte de poursuivre la lecture pour avoir le fin mot de l’histoire. Haletant !