Et je danse, aussi d’Anne-Laure Bondoux et Jean-Claude Mourlevat. Pocket, 2016. 6,95 €.
Sur le site des auteurs : Anne-Laure Bondoux / Jean-Claude Mourlevat.
Acheté cette année pour le CDI.
Pierre-Marie Sotto, écrivain reconnu, reçoit une grosse enveloppe dans sa boîte aux lettres. Au dos, rien d’autre que l’adresse mail d’une certaine Adeline Parmelan. Mal disposé, Pierre-Marie n’ouvre pas l’enveloppe. Il écrit un message à cette Adeline en lui expliquant qu’il n’a pas de temps à perdre avec les manuscrits que ses admirateurs lui confient. Adeline tente d’éveiller sa curiosité en répondant qu’elle n’est pas une lectrice ordinaire. Cependant elle refuse de lui révéler le contenu de l’enveloppe. Débute une correspondance entre l’écrivain et cette jeune femme mal dans sa peau. Ils échangent des confidences, des souvenirs, leur solitude jusqu’au moment où l’enveloppe dévoilera enfin son contenu.
Roman épistolaire écrit à quatre mains par deux auteurs dont j’aime beaucoup les romans en littérature jeunesse, le résumé était attractif d’où l’achat. La forme épistolaire n’est pas dérangeante, bien que certains courriers soient longs (le seraient-ils autant dans la vraie vie ?). Les personnages principaux sont très intéressants, par leurs zones d’ombres et leurs défauts. Les personnages secondaires qui interviennent plus irrégulièrement le sont également, bien que parfois un peu caricaturaux.
Le roman se divise en deux parties : avant et après la prise de connaissance de l’enveloppe par Pierre-Marie. Dans la première partie on se prend au jeu de la découverte des deux protagonistes, on apprend à les connaître en même temps que l’autre correspondant en étant le témoin de cette amitié qui naît. La deuxième partie devient plus un jeu de piste, une enquête dont on a envie de connaître le résultat.
Une lecture intéressante mais que je vais avoir malgré tout du mal à « vendre » à mes jeunes lecteurs…
La lecture mutualisée 