Le cerf-volant de Laetitia Colombani. Le livre de poche, 2022. 7,40 €.
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Acheté pour le CDI.
Critiques des précédents romans de l’autrice : La Tresse et Les Victorieuses.
Brisée par un drame personnel, Léna abandonne la France et son poste d’enseignante pour partir en Inde, au bord du golfe du Bengale. Un matin, alors qu’elle nage dans l’océan, elle manque de se noyer. Une petite fille qui jouait au cerf-volant court chercher de l’aide. Comment la remercier ?… Âgée de dix ans, la petite travaille dans un restaurant et ne sait ni lire ni écrire. Entourée d’un groupe de filles du village et de leur cheffe, la tumultueuse Preeti, Léna se lance dans un incroyable projet : fonder une école pour tous les enfants du quartier qui en sont privés. Au cœur d’une Inde tourmentée commence une aventure où se mêlent l’espoir et les désillusions, la volonté face aux traditions, et le rêve de changer la vie par l’éducation.
Décidément Laetitia Colombani est douée pour raconter des destins de femmes. Ici, encore une expérience de résilience, dans l’Inde de nos jours mais loin des clichés bollywoodiens pour touristes. L’Inde décrite est pauvre, sale, dure pour les femmes, les filles et les castes inférieures. J’ai parfois été agacée par certaines répétitions dans le texte (le rappel assez incessant du drame arrivé début juillet… ok ça va on a compris (précision c’est la mention régulière du drame qui m’a agacé pas le drame en lui-même)) mais sinon l’histoire de Lalita et ses camarades m’a tiré les larmes à plusieurs reprises et ça faisait longtemps que je n’avais pas pleuré pendant une lecture. Paradoxalement, ça fait du bien. J’ai particulièrement aimé le personnage de Preeti, même si elle n’échappe pas à certains clichés associés aux femmes fortes mais ça passe.