100 000 canards par un doux soir d’orage de Thomas Carreras. Editions Sarbacane, 2015. 16 €. Collection X’.
Acheté pour le CDI cette année.
Anatidaephobia (n.f) : Peur panique à l’idée d’être observé, où que l’on se trouve, par un ou des canards.
Quand Ginger, globe-trotteuse américaine de 19 ans, débarque à Merrywaters – le bled le plus paumé d’Angleterre – pour participer à un festival de musique, elle est loin de se douter que les canards seront aussi nombreux dans le coin. Ni qu’ils commenceront à l’espionner. Ni qu’ils représenteront, peut-être, un danger mortel. LA SUITE ? AH NON, C’EST TOUT, ON NE VOUS DIT PLUS RIEN ! Sachez seulement qu’aucun canard n’a été blessé pendant l’écriture de ce livre.
Deux choses m’ont attirées vers ce livre : le titre, assez improbable, et le résumé, très énigmatique. J’ai mis un moment à le lire car il a été emprunté et apprécié par des élèves d’abord, aux aussi comme moi intrigués par le résumé. Le début est assez commun, mais très vite des éléments bizarres sèment le doute jusqu’au moment où tout bascule. On se retrouve alors dans un roman qui mélange le comique (beaucoup d’humour ici, parfois assez décalé), l’attaque de zombies (d’une forme peu commune certes) et le roman de fin du monde… Les personnages sont très sympas, y compris les guets-stars dont Stevie Wonder et les Village People. La construction du roman est originale, en 5 grandes parties avec des narrateurs différents qui apportent divers points de vue.Et comme toujours dans la collection X’ des personnages qui s’expriment comme on pourrait le faire dans la vie quotidienne, comme nos ados peuvent le faire. Une chouette lecture, que j’ai eu du mal à lâcher.