Archives Mensuelles: août 2017

100 000 canards par un doux soir d’orage, CARRERAS Thomas

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100 000 canards par un doux soir d’orage de Thomas Carreras. Editions Sarbacane, 2015. 16 €. Collection X’.

Sur le site de l’éditeur.

Acheté pour le CDI cette année.

Anatidaephobia (n.f) : Peur panique à l’idée d’être observé, où que l’on se trouve, par un ou des canards.

Quand Ginger, globe-trotteuse américaine de 19 ans, débarque à Merrywaters – le bled le plus paumé d’Angleterre – pour participer à un festival de musique, elle est loin de se douter que les canards seront aussi nombreux dans le coin. Ni qu’ils commenceront à l’espionner. Ni qu’ils représenteront, peut-être, un danger mortel. LA SUITE ? AH NON, C’EST TOUT, ON NE VOUS DIT PLUS RIEN ! Sachez seulement qu’aucun canard n’a été blessé pendant l’écriture de ce livre.

Deux choses m’ont attirées vers ce livre : le titre, assez improbable, et le résumé, très énigmatique. J’ai mis un moment à le lire car il a été emprunté et apprécié par des élèves d’abord, aux aussi comme moi intrigués par le résumé. Le début est assez commun, mais très vite des éléments bizarres sèment le doute jusqu’au moment où tout bascule. On se retrouve alors dans un roman qui mélange le comique (beaucoup d’humour ici, parfois assez décalé), l’attaque de zombies (d’une forme peu commune certes) et le roman de fin du monde… Les personnages sont très sympas, y compris les guets-stars dont Stevie Wonder et les Village People. La construction du roman est originale, en 5 grandes parties avec des narrateurs différents qui apportent divers points de vue.Et comme toujours dans la collection X’ des personnages qui s’expriment comme on pourrait le faire dans la vie quotidienne, comme nos ados peuvent le faire. Une chouette lecture, que j’ai eu du mal à lâcher.

Alors vous ne serez plus jamais triste, BEAULIEU Baptiste

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Alors vous ne serez plus jamais triste de Baptiste Beaulieu. Le livre de poche, 2015. 7;30 €.

Sur le site de l’éditeur.

Le site de l’auteur.

Acheté pour le CDI cette année.

C’est l’histoire d’un médecin malheureux, qui ne se rappelle plus comment soigner depuis que sa femme est partie. Il a décidé de mettre fin à ses jours le soir même. En se jetant dans un taxi pour régler quelques affaires à l’hôpital, il fait la connaissance de sa mystérieuse conductrice : une vieille dame excentrique capable de deviner quand les gens vont mourir, juste en les regardant dans les yeux. Pour convaincre le Docteur de revenir sur sa décision, elle exige sept jours durant lesquels il devra se soumettre à toutes ses fantaisies. Le compte à rebours est lancé jusqu’à l’échéance finale. Qui gagnera du désespoir ou de la joie de vivre ? Que s’est-il passé dans la vie de cet homme pour qu’il en arrive là ? Qu’a vécu cette femme pour qu’elle prenne aussi violemment le parti de la vie et du bonheur ?

Un roman plein d’optimisme que j’ai lu très rapidement. On a hâte d’avancer dans les jours et de découvrir les nouvelles inventions de cette vieille excentrique qui se promène en robe de soirée, fume plus que de raison et semble avoir eu un nombres illimités de tantes aux pouvoirs incongrus et surnaturels. On est souvent surpris comme le Docteur, on rit très souvent et on est émus (plus souvent par la vieille dame je dois dire que par le Docteur auquel j’avais parfois envie de mettre des claques).

Petit détail technique pour moi qui suis sensible à l’objet livre : une pagination inversée qui suit le compte à rebours annoncé dès le début.

The book of Ivy, ENGEL Amy

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The book of Ivy d’Amy Engel. Pocket jeunesse, 2016. 6,95 €.

Sur le site de l’éditeur.

Acheté pour le CDI cette année.

Ivy Westfall est la fille cadette du fondateur de Westfall, ville regroupant des survivants de notre monde suite à l’apocalypse nucléaire et les guerres qui l’ont déclenchée. Mais dans la lutte pour le futur de cette nouvelle civilisation, le fondateur a perdu contre Latimer et celui-ci a pris le pouvoir instaurant des mariages forcés entre fils et filles de chaque clans pour maintenir la paix. Ivy doit donc épouser le fils du président actuel, Bishop sans l’avoir jamais vu. Mais peu importent ses sentiments, ses désirs ou ses doutes, son père, sa famille et la rébellion n’attendent qu’une chose d’elle : qu’elle le tue. Mais les sentiments sont quelque chose de difficilement programmables.

Un roman dont j’avais eu les deux premiers chapitres offerts et qui m’avaient alors beaucoup plus. Après l’avoir acheté cette année, j’ai enfin l’occasion de poursuivre ma lecture et j’ai vraiment bien accroché (et j’ai hâte de découvrir la suite) si on omet certains passages un peu gnangnans. Les personnages sont intéressants et leurs caractères complexes, on découvre ce nouveau monde par touche mais parfois j’aurais en savoir un peu plus sur son fonctionnement, comme toujours. Le second tome devrait permettre d’enfin en savoir plus sur l’extérieur de Westfall.

Ne ramenez jamais une fille du futur chez vous, STRAGIER Nathalie

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Ne ramenez jamais une fille du futur chez vous de Nathalie Stragier. Syros, 2016. 16,90 €.

Sur le site de l’éditeur.

Acheté pour le CDI cette année.

Ne ramenez jamais une fille du futur chez vous… Parce que pour elle, votre monde ressemble au Moyen Âge, parce qu’elle sera envahissante, agaçante, imprévisible… mais surtout, parce qu’elle détient un secret terrible. Et c’est à vous qu’elle va le confier. Quand Andrea rencontre Pénélope elle ne se doute pas que cette jeune fille très différente d’elle est une voyageuse qui vient du futur, un futur très différent de ce qu’on pourrait imaginer et qu’elle va l’entraîner dans de folles aventures visant à sauver la moitié de l’humanité.

Un roman de science-fiction sympathique, drôle qui se lit rapidement mais qui présente un futur différent des dystopies « traditionnelles ». Ici point de futur catastrophique mais une société de laquelle les hommes ont disparu et du même coup la violence, les guerres, les agressions… Ce qui donne bien entendu lieu à des situations cocasses entre Pénélope et la gente masculine de notre époque. je dois dire que cependant certains aspects de ce futur ne m’ont pas déplu (même si je ne souhaite pas la mort de la moitié de la planète pour autant ;-)). Un roman léger mais avec des passages de tension malgré tout. Deux suites sont déjà parues, elles sont dans la liste d’acquisitions du CDI.

Harry Potter et l’enfant maudit, THORNE Jack, ROWLING J.K.

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Harry Potter et l’enfant maudit de Jack Thorne, John Tiffany et J.K. Rowling. Gallimard, 2016. 21 €.

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Acheté pour le CDI cette année.

Être Harry Potter n’a jamais été facile et ne l’est pas davantage depuis qu’il travaille au cœur des secrets du ministère de la Magie. Marié et père de trois enfants, Harry se débat avec un passé qui refuse de le laisser en paix, tandis que son fils Albus affronte le poids d’un héritage familial dont il n’a jamais voulu. Quand passé et présent s’entremêlent dangereusement, père et fils se retrouvent face à une dure vérité : les ténèbres surviennent parfois des endroits les plus inattendus.

La 8ème histoire, 19 ans plus tard… et lue avec un an de retard. La version originale, prêtée par une copine, attendait sur mon étagère depuis janvier, mais je n’ai jamais pris / trouvé le temps dans un début d’année compliqué, et finalement j’ai acheté tous les tomes pour le CDI en juin et j’ai choisi la facilité pour la lecture, en prenant le tome en français pour les vacances… Il ne s’agit donc pas d’un roman mais d’une pièce de théâtre qui doit être géniale à voir en vrai avec les effets spéciaux magiques. J’ai beaucoup aimé retrouver les personnages auxquels nous sommes tant attachés (même Rogue a une apparition !) même si quelques incohérences se sont glissées dans le récit. Parmi les nouveaux personnages, Scorpius est celui qui a ma préférence. Effet pervers, ça m’a donné envie de relire toute la saga, sauf que je n’ai pas le temps vu la hauteur de ma pile à lire ;-).

Outlander 2, GABALDON Diana

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Outlander. Tome 2 Le talisman de Diana Gabaldon. Editions J’ai lu, 2016. 16 €.

Sur le site de l’éditeur.

Bibliothèque personnelle, offert à Noël 2016.

1968. À la mort de son mari, Claire Randall emmène sa fille en Écosse, sur les lieux même où, vingt ans plus tôt, elle a disparu, pour chercher des traces de Jamie et avouer la vérité sur sa naissance à sa fille. On retrouve Claire et Jamie à Paris, poursuivant le but qu’ils se sont fixés à savoir empêcher Charles-Edouard Stuart de mener à bien sa tentative de rébellion qui marquerait le début d’une répression sanglante dans les Highlands. Mais le couple découvrira à ses dépens qu’on ne peut modifier le cours de l’histoire impunément.

Il s’agit du deuxième tome de la série, et il m’aura donc fallu 1 an pour me replonger dedans (plus par manque de temps que d’envie). Ca va finir par devenir ma lecture d’été :-). Comme je n’avais pas non plus trouvé le temps de commencer la série, ça ne posait pas trop de problèmes. On retrouve tout d’abord Claire 20 après les événements relatés dans le premier tome, revenue dans son époque à la suite d’événements que l’on va découvrir tout au long du roman. Les aventures sont toujours aussi nombreuses, dans un nouveau lieu pour une grande partie du roman, à Paris. Les héros ne sont pas à l’abri de multiples drames tout en essayant coûte que coûte d’arrêter le soulèvement des Jacobites.

J’ai enfin commencé la série dans la foulée : j’ai adoré la saison 1 qui ravivait les souvenirs du roman et pour le moment je n’ai pas terminé la saison 2 mais ça sera chose faite d’ici la rentrée je pense.

 

Dans un recoin de ce monde, KOUNO Fumiyo

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Dans un recoin de ce monde de Foumiyo Kouno. Kana, 2013. 2 tomes.

Acheté pour le CDI cette année.

Sur le site de l’éditeur.

En 1943, originaire d’Hiroshima, jeune mariée, Suzu part vivre dans la famille de son mari à Kure, ville bénéficiant d’un port militaire. De nature plutôt positive, Suzu essaie de se faire à cette nouvelle vie avec le sourire, malgré la guerre qui se veut de plus en plus présente, rendant son quotidien de plus en plus dur…

Alors que son précédent manga, Le pays des cerisiers, abordait la reconstruction après la bombe sur Hiroshima, ici la mangaka traite de la guerre dans son quotidien, non pas du côté des soldats mais des civils.. Ce choix permet d’aborder les mentalités et l’impact de la guerre et de ses conséquences sur les Japonais. Le récit est progressif, les privations, les défaites et les combats eux mêmes prennent peu à peu plus d’importance dans le récit au fur et à mesure que la défaite se dessine. Le dessin est très beau. Par contre j’ai trouvé la narration parfois un peu brouillonne sûrement à cause de la trame choisie qui suit les mois avec des bouts de vie parfois non liés directement, comme des instantanés pris sur le moment. L’auteur ne supprime pas certains passages très durs mais choisis de les aborder en « hors-champs ». Enfin le travail de documentation est impressionnant et certaines pages sont carrément des pages de documentaires sur telle tradition, sur l’organisation du rationnement ou sur la stratégie militaire japonaise…

Un manga qui rejoindra les nouveautés à la rentrée, acheté trop tard pour y être cette année.

Je viens de voir qu’une adaptation venait de sortir au cinéma :

Collection La Petite Bédéthèque des savoirs, LE LOMBARD

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Collection La Petite Bédéthèque des savoirs chez Le Lombard depuis mars 2016. 18 volumes déjà parus.

Le site de la collection.

Fonds du CDI.

Cette collection est partie du constat l’un des derniers grands territoires inexplorés de la bande dessinée est celui des sciences humaines et de la non-fiction. Chaque titre (dans des domaines aussi varié que les sciences, la philosophie, la zoologie, la pop culture ou l’histoire) est une approche sérieuse et vulgarisée qui associent un dessinateur à un spécialiste du thème abordé.

Une collection dont j’ai acheté déjà 7 des 18 titres pour le CDI. J’ai décidé de faire un post global plutôt qu’un par titre lus car tous sont très intéressants. Sur les titres déjà achetés, il me reste Internet à lire. Sur un sujet difficile comme le conflit Israélo-Palestinien, l’angle choisi permet de revenir sur l’histoire du conflit des deux côtés, sans apporter de solutions miracles mais en mentionnant toutes celles envisagées, en restant neutre. Pour l’intelligence artificielle, le côté humoristique permet de simplifier un propos scientifique qui pourrait sembler ardu pour les non-scientifiques comme moi. Un seul bémol, je suis personnellement plus sensible à certains styles de dessins.

Les deux prochains titres annoncés pour octobre 2017 sont sur les abeilles et les zombies.