La fille qui jøuait avec le feu de Sif Sigmarsdóttir. Casterman, 2020. 16,95 €.
Fonds du CDI.
Hanna quitte Londres contre son gré et débarque en Islande, certaine qu’elle va y mourir d’ennui. Elle doit effectuer un stage à Reykjavík dans le journal où travaille son père, qu’elle connait à peine. Imogen, en voyage dans la capitale islandaise, à la vie rêvée d’une influenceuse célèbre. Mais derrière le glamour de ses posts se dissimule un sombre secret. Un fantôme du passé, qu’elle a surnommé le Monstre, resurgit dans son existence. Quand la police retrouve le corps du Monstre dans la neige, les vies des deux jeunes filles entrent en collision. Tout accuse Imogen, de façon si évidente que Hannah se met à douter de sa culpabilité. Ça tombe bien, elle travaille dans un journal, l’endroit idéal pour mener une enquête non officielle…
Embarquée dans une lecture assez exigeante mais ressentant le besoin de faire une pause j’ai dévoré ce polar qui se déroule en Islande (y reconnaissant des lieux, des traditions, de la nourriture que j’ai pu connaître lors de mon voyage mais aussi d’autres que j’aurais aimé avoir le temps de découvrir). J’ai bien aimé avoir la vision alternée d’Anna et d’Imogen et le parallèle en les deux jeunes filles, si différentes mais finalement aspirant à la même chose (la normalité). Les thèmes abordés sont nombreux et dans l’air du temps : le féminisme, les dérives des réseaux sociaux, les fakes news… Avec un peu de suspense et au moins un twist que je n’avais pas senti. Une chouette découverte que j’ai hâte de promouvoir auprès des élèves.