Le Silence des vaincues de Pat Barker. J’ai lu, 2021. 8,30 €.
La page Wikipédia de l’autrive.
Fonds du CDI.
En quelques heures, la belle Briséis, reine de Lyrnessos, a vu sa vie s’effondrer en même temps que les murs de sa cité sous les assauts des Grecs. Son mari et ses frères ont été massacrés, et elle est devenue l’esclave, le trophée parmi d’autres, de l’homme qui l’a conquise : le divin Achille, dont les générations futures chanteront les exploits. Briséis doit alors choisir : se laisser mourir, ou survivre et raconter son histoire. L’histoire de la femme qui a fait basculer la guerre de Troie. Avec elle, après trois mille ans de silence, ce sont les voix de toutes les femmes rendues muettes par l’histoire qui s’élèvent. Esclaves, prostituées, guérisseuses, effacées au profit des faits d’armes des guerriers.
Un roman depuis longtemps dans ma PAL que j’ai beaucoup aimé. On retrouve des passages connus de l’histoire de la guerre de Troie mais du point de vue de celles qui d’habitude ne racontent pas : les femmes, esclaves, soumises, trophées, qui ne se battent pas avec les mêmes armes mais doivent survivre. C’est par la voix de Briséis qu’on entre dans le camp, le quotidien des guerriers entre combats et festivités, du coup j’ai été un peu déroutée lorsque tout à coup vers le milieu certains chapitres abordent l’histoire du point de vue d’Achille car cela décentre le propos pour revenir vers les héros dont le point de vue est toujours celui choisi. Mais du coup j’ai très envie quand même de lire la suite, que je n’ai pas encore.
La lecture mutualisée 